GIRO 2007

jmise di luca ^^

FAITES UN TOUR SUR : http://www.aide4fun.com/chronique.php?id=11233

une montée très très roulante , un puncheur tel Bettini ou Di luca ou Nibali ou autre peut très bien aller s'imposer en haut , enfin auront nous des premières défaillances de la part des favoris ? très sincèrement j'en doute mais dans le cyclisme tout peut arriver

La montagne, ça les gagne !

Après la première journée de repos, le Giro 2007 reprendra mercredi la route avec la première étape de montagne. Au programme : la montée Madonna de Montevergine, pour la quatrième fois de l'histoire du Tour d'Italie.

En 1962, le Belge Armand De Smet a été le premier à s'y imposer. En 2001, Danilo Di Luca lui avait succédé en inscrivant également son nom au palmarès. A l'époque, sous les couleurs de la Cantina Tollo, il avait devancé Gilberto Simoni et Stefano Garzelli, signant son premier "gros coup" sur le Giro. Trois ans plus tard, Damiano Cunego remportait à Montevergine le deuxième de ses quatre succès d'étape. A quelques kilomètres du Vésuve, le jeune Italien s'imposait aisément au sprint devant un groupe assez fourni, Bradley McGee se classant alors 2e. Ce jour là, le natif de Vérone tronquait son maillot "Legalize my Cannondale", arboré pour protester contre la non-volonté de l'UCI d'homologuer le dernier modèle de vélo de la firme américaine, contre le premier maillot rose de sa carrière.

Le Giro revient cette année sur la montée de la région napolitaine, et ce dès le 4e jour de course, après une journée de repos forcé, pour cause de transfert en provenance de la Sardaigne. En 2007, le Toud d'Italie passe pour la quatrième fois de son histoire par la fameuse Madonna de Montevergine. Dès la quatrième étape. Et comme dit le dicton, au lendemain de la première journée de repos, et après cette montée de Montevergine, "on ne peut pas dire qui va gagner la course, mais on sait déjà qui l'a perdue ".

Sur le Tour d'Italie, le nom du vainqueur de la première étape de montagne correspond souvent à celui du vainqueur final. L'an passé, les coureurs ont eu rendez-vous avec l'altitude pour la première fois au Passo Lanciano, et c'est Ivan Basso, sacré deux semaines plus tard à Milan, qui l'avait emporté. Même chose en 2005, avec Paolo Savoldelli qui l'emportait à Zoldo Alto et fondait les bases de sa victoire finale, non sans avoir par la suite profité des soucis de santé d'un Ivan Basso dominateur durant la deuxième semaine.

Qui gagne... gagne ?

Mais en 2004, l'année de la révélation Cunego, le petit prince ne l'emporte pas lors de la première arrivée en sommet, disputée dès le quatrième jour de course, comme cette année. C'est son leader Gilberto Simoni qui cueille le succès et laisse alors penser qu'il va s'envoler vers une deuxième victoire consécutive dans le Giro. Or, à Milan, c'est bien Cunego qui est affublé de rose, Simoni devant se contentant de la 3e place. L'année précédente, en 2003, Garzelli et "Gibo" se disputent la victoire sur le Terminillo, 7e étape du programme, et hors d'oeuvre d'un Giro des plus montagneux. Au classement final, ces deux hommes devancent l'opposition, Simoni en tête.

Il faut remonter à 2002 pour voir les "dominateurs" de la première étape de montagne ne pas figurer parmi les premiers du classement final. Cette année là, Stefano Garzelli l'emporte à Limone Piemonte. Les 5 premiers de l'étape ne seront même pas présents à l'arrivée à Milan, dans un Giro décimé par les incidents et les problèmes de dopage. Le lauréat de cette édition tumultueuse, Paolo Savoldelli, pointait le soir de Limone Piemonte à la 16e place au classement général. Le Giro a donc, dans son passé proche, souvent établi au soir de la première arrivée en sommet une hiérarchie qui se confirme être celle du classement général final. Cette année, ce premier round intervient dès la 4e étape, tout comme en 2004. Le Giro avait alors été très animé tout au long des étapes suivantes. De quoi espérer un grand cru pour 2007.

moi je pense pas pour ricco ...

le col est un peu facile pour simoni, il va donc gentiment resté a ces cotés ... il aura surement carte blanche mais je pense qeu ca monte trop longtemps pour lui et qu'il se croit un peu trop fort en montagne :!:

mais j'espere pour lui que je me trompe !

allez van huffel et merckx en tout cas ... l'etape ne leur deplaira pas

roulant???

savoldelli ne perdra pas de temps!!

di luca peut etre!

Moi je mise sois sur Di Luca ou sur Ricco pour cette etape.

enfin sa va pas tout de meme etre de la rigolade...des favoris peuvent perdre du temps !

Oui ca risque de rouler dure dans le cols
Ils vont plus se regarder et se terster je pense.

Mais quelq'un comme DiLuca sait que c'est l'une des étapes ou il pourra prendre du temps car dans les cols plus difficile il aura surement du mal.

di luca peut grimper tres bien!!

lors de la premiere etape de la vuelta 2006!
et meme lors du giro 2005 ou lors de l'etape reine s'il n'avait pas eu de crampes il aurait pu gagner....

moi je pense que c'est un bonus pour savoldelli car c'est lui qui reisque de perdre du temps en haute montagne

dans le monte zoncolan, di luca risque d'être juste , se sera vraiment une montée pour les grimpeurs , je ne dis pas que danilo n'est pas un grimpeur mais il a plus le profil de puncheur-grimpeur, pas le pur grimpeur

c'est clair que 17 km sa en fait!!

Dans le passé les ecarts n'ont jammais ete tres tres important entre les favoris dans cette montée.


Un que l'on oubli c'est Garzelli qui peu lui aussi reussir a regler un sprint dans un grouppe d'une dizaine de coureur .
On va voir si il est bien.

Schleck35 a écrit:

Les ecarts devrait etre faible en haut, ca peut etre interessant mais ca va pas jouer le Giro. 5% de moyenne environ c'est vrai que c'est roulant.

Je vois bien Di Luca aller chercher la victoire

8) 8)

Je l'avais aussi dis l'ami ! 8)

Profil : http://www.gazzetta.it/Speciali/Giroditalia/2007/altimetria/img/T05_alt.jpg
Carte (toujours sympa les cartes du Giro) : http://www.gazzetta.it/Speciali/Giroditalia/2007/planimetria/img/T05_plan.jpg

Etape plutôt plane, jusqu'à la fin avec ce GPM à une vingtaine de kilomètres de l'arrivée (pente de 4% de moyenne sur 6km, avec une pointe à 7%) et une arrivée en faux plat très montant à Frascati.

bilan de la 4ème étape :




Di Luca récidive. Après sa victoire en 2001, l'italien remporte une nouvelle victoire au sommet du Montevirgine. Velo-club.net commente les differents faits de course.


Résumé de la course

L'étape fut lancée sur un train de sénateurs : 29 km/h de moyenne lors de la première heure. Une allure de cyclosportifs jusqu'à ce que 3 hommes prennent le large : Pavel Brutt (Tinkoff), Yuriy Krivstov (Ag2r Prévoyance) et Markel Irizar Aramburu (Euskaltel). Une échappée qui ne possedera pas plus de 4 minutes 25, jusqu'à ce que la chaussé, mouillée, provoque une énorme chute et scinde le peloton en deux.

Parmi les retardés (environ les deux tiers des coureurs), on retrouve Enrico Gasparotto (touché au dos), Paolo Bettini (touchés aux côtes). Ce dernier aura du mal a revenir. Le peloton, attendant les victimes de la chute, ira jusqu'à conceder 6 minutes 24, avant que l'écart ne redescende à 3 minutes, sous la banderole des 25 kilomètres.

Vient alors la dernière ascencion. Les acqua e Sapone durcissent le train, et une de leur première victime porte le maillot rose ! Enrico Gasparotto lâche prise. A l'avant les hostilités sont déclenchées par un ancien champion d'Europe Espoir, Frantsiek Rabon (T-Mobile), suivi de près par Perez Cuapio (Ceramica Panaria). Ce dernier, résistant à une série de contres (Cioni, Zampieri, Marzano), n'a pu, résister au travail de sape de Piepoli et Nibali qui provoquèrent le regroupement à 3 kilomètres de la ligne. C'est alorq que le porteur du maillot blanc, Vincenzo Nibali opère la sélection, alors que Sella contre-attaque. Pellizotti ramène le tout et emmène le sprint de son leader Danilo Di Luca, vainqueur du jour devant Ricco et Cunego.

Les enseignements

Premières rampes et premières surprises

Parmi les distancés du jour, figurent deux des outisders de ce Giro. Le plus décevant est Danois et se nomme Rasmussen. Le coureur de la Rabobank concède 14 minutes 02, flanqué de Max Van Hesswijk et Robbie McEwen. Le deuxième grand perdant est Pietro Cauchiolli. L'Italien pourtant très à l'aise en montagne débourse déjà 2 minutes 32 et semble avoir définitivement perdu un hypotétique rêve de podium.

Des chamboulements très... mésurés.

Le prologue l'avait affirmé, la première étape de montagne le confirme : les équipiers des leaders sont au top et ont parfaitement conservé leurs rangs aujourd'hui puisque les 4 premières équipe lors du prologue se retrouve aussi aux 4 premières places du classement par équipes. A noté chez CSc l'étonnante performance de David Zabriskie, 10e de l'étape.

Andy Schleck confirme.

Les plus attentif auront bien sur remarqué l'énorme potentiel du petit frère de Franck Schleck. Mais ce qui n'était jusqu'à lors que des supputations (éclairées, certes) demandaient confirmation. C'est chose faite aujourd'hui puisque le jeune Luxembourgeois (21 ans) termine l'étape parmi les meilleurs à la 4eme place. Esperons que le jeune coureur confirme aussi sur trois semaines et le Luxembourg aura peut être trouvé un succeseur à Charly Gaul.

Deux Français devant.

La performance d'Hubert Dupond (21e de l'étape) n'est guère surprenante, mais toutefois encourageante. Plus étonnante, celle d'Amael Moinard (20e de l'étape), qui a sans conteste, franchi un palier cette année. Esperons que leurs performances viendront à s'étendre dans le temps.



Les classements annexes

Classement par points :

1 MC EWEN Robbie AUS PRL 42
2 PETACCHI Alessandro ITA MRM 41
3 DI LUCA Danilo ITA LIQ 29
4 RICHEZE Ariel Maximilian ARG PAN 28
5 BETTINI Paolo ITA QSI 24
6 GARZELLI Stefano ITA ASA 20
7 RICCO' Riccardo ITA SDV 20
8 USAU Aliaksandr BLR A2R 20
9 FORSTER Robert GER GST 20
10 LABBE Arnaud
FRA BTL 17


Classements de la montagne :

1 DI LUCA Danilo ITA LIQ 15
2 RICCO' Riccardo ITA SDV 10
3 BRUTT Pavel RUS TCS 8
4 CUNEGO Damiano ITA LAM 6
5 SCHLECK Andy LUX CSC 4
6 FACCI Mauro ITA QSI 3
7 GARZELLI Stefano ITA ASA 2
8 IRIZAR ARANBURU Markel ESP EUS 2
9 KRIVTSOV Yuriy UKR A2R 1
10 BESSY Frédéric FRA COF 1


Réactions

Julio Perez Cuapio : "J'ai attaqué car il y avait de la bagarre pour se placer en bas du col. J'ai cru gagné. Je suis fatigué mais je recommencerais."

Paolo Bettini "J'ai recu un coup sur mes côtes fracturées à Tirreno. C'est bête car il a plu dix minutes pendant l'étape et ca a étén suffisant pour que je tombe. C'est pour ça que je n'ait pas insisté dans la montée"

(source : AFP)

C'est l'étonnant Robert Forster qui remporte cette cinquième étape devancant la pléiade de sprinters présent sur ce Giro. Une victoire qui n'est toutefois pas la seule surprise : Velo-club.net les dévoile au grand jour.



Résumé de la course

Le Giro retrouve les plats, mais c'est toujours un Tinkoff qui ouvre la course ! Après Pavel Brutt hier, c'est Mikhail Ignatiev qui attaque aujourd'hui, après avoir été un des grands animateurs de lundi. Le jeune russe fausse compagnie au peloton en compagnie de Mickael Buffaz (Cofidis). Toutefois, les deux fuyards ne prendront que 5 minutes 40 à un peloton emmené par les Predictor Lotto et le Team Milram.

Comprenant très vite que la tâche s'avère impossible, Buffaz se laisse rejoindre par le peloton, et laisse le vice champion du monde de contre-la-montre espoir continuer en solitaire. Le prodige Russe sera rejoint à 25 kilomètres du but, laissant la place au dernier barroud de certains attaquants échevelés. Il s'agit en l'occurence de Frantisek Rabon (T-Mobile), d'Emmanuelle Sella (Ceramica Panaria), très actifs en ce début de Giro, imité par Thomas Voeckler (Bouygues Telecom), Riccardo Seranno (Tinkoff) notamment.

L'étape se joue donc au sprint. Un sprint marquant le retour de Thor Hushovd au premier plan (2e), mais remporté par l'innatendu Robert Forster.


Les enseignements

Etonnant Alexandre Pichot !

En se classant 8eme de l'étape du jour, le coureur de Bouygues Telecom a rappelé à tout le monde qu'il pourrait devenir un très bon sprinter. Cette belle place marque un nouvel échelon dans la progression du normand, puisqu'en 2006, il avait accumulé un bon nombre d'accesits dans des courses plus ou moins relevées.

Thor Hushovd : le retour.

Nous l'évoquions au soir du prologue, le Norvégien n'était plus compétitif depuis fin 2006. Aujourd'hui, en ce jour de fête nationale norvégienne, le collosse nordique entre apercoit le bout du tunnel puisqu'il devance, à la pédale Petacchi, Napolitano ou encore McEwen.

Une très offensive Tinkoff !

Visiblement, des consignes ont été données chez Tinkoff. A ce jour, toutes les étapes ont été ouvertes par un coureur de l'équipe Italo-Russe. Plus précisement, ils ne sont que deux : Pavel Brutt et Mikhail Ignatiev. A eux deux ils totalisent 617 kilomètres d'échappées (314 pour Ignatiev, 303 pour Brutt), au final de seulement 4 étapes en ligne.

Un final déroutant !

Aucune arrivée n'est parfaite mais les derniers kilomètres de cette étape étaient plus que dangereux. La descente précédant le sprint en a refroidi plus d'un (y compris le maillot rose, voir ci dessous) et le dernier kilomètre a été ponctué d'une étonnante chicane, à seulement 200 mètres de la ligne.


Les classements annexes

Classement par points :

1 PETACCHI Alessandro ITA MRM 57
2 MC EWEN Robbie AUS PRL 54
3 FORSTER Robert GER GST 45
4 RICHEZE Ariel Maximilian ARG PAN 37
5 USAU Aliaksandr BLR A2R 30
6 DI LUCA Danilo ITA LIQ 29
7 NAPOLITANO Danilo ITA LAM 26
8 BETTINI Paolo ITA QSI 24
9 LABBE Arnaud FRA BTL 21
10 ROJAS GIL Jose Joaquin ESP GCE 21



Classements de la Montagne :

1 DI LUCA Danilo ITA LIQ 15
2 RICCO' Riccardo ITA SDV 10
3 BRUTT Pavel RUS TCS 8
4 CUNEGO Damiano ITA LAM 6
5 SCHLECK Andy LUX CSC 4
6 SELLA Emanuele ITA PAN 3
7 FACCI Mauro ITA QSI 3
8 GARZELLI Stefano ITA ASA 2
9 BERNUCCI Lorenzo ITA TMO 2
10 IRIZAR ARANBURU Markel ESP EUS 2



Réactions

Robert Forster (vainqueur de l'étape) : "J'ai gagné parce que j'étais le plus fort aujourd'hui, pas seulement parce que j'ai pris des risques. Le final a complètement désorganisé les équipes des sprinteurs. C'est normal, il y avait beaucoup de sprinters qui voulaient gagner. Moi-même, j'ai eu un tête-à-tête avec Napolitano qui m'a serré contre les barrières. Pour moi, le plus important, c'est d'avoir les jambes. Que la route soit droite ou qu'il y ait des virages, cela m'importe peu. L'an dernier, à Milan, c'était mon premier grand succès. Cette fois, la concurrence est plus relevée. Je me rends compte que j'ai progressé. Un nouveau Zabel ? Non, je m'appelle Forster. Zabel a gagné tant et tant de courses."

Alessandro Petacchi (3e de l'étape) : "Dans le dernier kilomètre, on roulait à 60 à l'heure et il y avait une courbe en "s". Je ne comprends pas que l'on ne puisse pas trouver 500 mètres de ligne droite."

Danilo Di Luca (Maillot Rose): "Un final en descente jusqu'au dernier kilomètre, c'est toujours assez dangereux. Je ne suis pas resté à l'avant, je n'ai pas voulu prendre de risques. J'avais dit que j'étais prêt à laisser le maillot rose. Mais une échappée est partie dès le début et, ensuite, ce sont les équipes des sprinters qui ont travaillé. Nous, on n'a eu qu'à rester dans les roues. La prochaine étape, ce sera différent. Il y aura sûrement une échappée mais, vu le parcours, elle ira sans doute au bout."

(source : AFP)

quel classement du grimpeur exceptionnel...

Ce vendredi.

Profil de l'étape :
Carte de l'étape :

Profil du Monte Terminillo : http://www.gazzetta.it/Speciali/Giroditalia/2007/dettaglio_salita/img/T06_s01_terminillo.jpg

Profil des 50 derniers kilomètres : http://www.gazzetta.it/Speciali/Giroditalia/2007/dettaglio_salita/img/T06_s02_finale.jpg