Lors d'une interview dans le quotidien néerlandais 'De Telegraaf', Patrice Clerc, le directeur du Tour de France a lancé des menaces à l'encontre des équipes qui refuseraient de prendre le départ de Paris-Nice "Si une équipe sous la pression de l'UCI ne prend pas le départ de Paris-Nice, je ne vois alors pas pourquoi cette équipe aurait un avis différent pour d'autres courses comme le Tour de France ou Paris-Roubaix". Selon le quotidien hollandais, si une équipe comme Rabobank venait à refuser de prendre le départ de Paris-Nice, elle pourrait faire une croix sur une participation au Tour de France.
Ces menaces sont regrettables. Sinon, pourquoi ne pas imaginer, par exemple, un accord entre les organisations du Volk et ceux du Tour des Flandres et une participation au Ronde qui serait subordonnée à la participation au Volk.
Le dialogue de sourds continue. L'UCI et ASO lancent des menaces et l'un et l'autre ne sont pas sans reproches. Si la vraie raison du boycott de Unibet est la nature de ses activités, on s'étonne que l'équipe de Koen Terryn ne se voit pas proposer de participer à Paris-Nice sans son maillot habituel comme cela s'est fait pour d'autres épreuves françaises.
Par ailleurs, les fédérations de France, Autriche, Belgique, Espagne, Luxembourg et Italie ont publié un communiqué dans lequel elle prônent l'apaisement et demandent qu'une solution soit trouvée avant le départ du giro. Ces fédérations souhaitent par ailleurs qu'un groupe de travail indépendant soit créé afin de trouver des accords acceptables par chaque partie.