Polémique autour d'une crevaison
Sur l'étape de Rennes du Tour de Bretagne, Lars Boom a attaqué avec Sébastien Turgot sur la lancée du dernier sprint bonification mais juste après la crevaison d'Edvald Boasson Hagen. De quoi créer une polémique.
Du côté des Rabobank et de Vendée U on se justifie : "La crevaison est intervenue juste avant le point chaud, on ne pouvait pas ralentir. C'est comme quand on crève au pied d'une bosse, le peloton ne va pas attendre."
Autre son de cloche chez Gino Van Oudenhove, le directeur sportif de Boasson Hagen, en colère à l'arrivée.
Dans le peloton, les avis divergent. Pour certains, le leader norvégien était bien rentré dans le peloton au moment de l'attaque de Boom. Pour d'autres, "les oreillettes ont dû bien fonctionner pour signaler la crevaison de Boasson Hagen." Certains avancent même qu'il y aura de la vengeance dans l'air : "Ça ne se fait pas !"
Enfin, Yukiya Arashiro n'était au courant de rien.
Qui voudra Basso ?
Déjà suspendu par Discovery Channel, Ivan Basso a choisi de quitter l'équipe.
Alors, Tinkoff ou Relax ?
Coussin péteur
Roger Legeay, manageur de l'équipe Crédit Agricole, évoque, avant le départ de Liège-Bastogne-Liège, l'enquête espagnole sur l'Affaire Puerto, : "Un pays ne peut pas s'asseoir sur 200 poches de sang". C'est vrai, Roger, ce serait pire qu'une crise d'hémorroïdes.
Source : Reuters