6 Mars: Paris-Nice, Gerolsteiner, Boyer, Vuelta, Espagne,etc

Paris-Nice : des contrôles plus aléatoires

Les organisateurs de Paris-Nice peuvent dire fièrement que le nombre de contrôles sur leur course va doubler cette année, pour atteindre une soixantaine au total (environ huit par jour en moyenne). L'autre nouveauté, c'est que les coureurs testés seront très variés : fini les habituels trois premiers obligés de satisfaire à coup sûr à un contrôle ! ""Nous n'allons pas systématiquement contrôler le vainqueur et le leader du général, a prévenu Pierre Bordry, président de l'Agence française de lutte contre le dopage. Il ne faut pas que quelqu'un qui ne veut pas être contrôlé s'arrange pour ne pas l'être"
Source : AFP

Cercle vicieux

Hans-Michael Holczer, manager général de la formation Gerolsteiner : "Si nous ne participons pas à Paris – Nice, je peux me douter que nous pourrons oublier d'être au départ du Tour de France. Si nous participons à Paris – Nice, les coureurs seront menacés par l’UCI d’une suspension et d’une exclusion des championnats du monde et des Jeux olympiques." (sport1.de)

Eric Boyer : l'IPCT est "ridicule"

Eric Boyer, président de l'Association internationale des équipes (AIGCP), a dénoncé jeudi l'attitude "ridicule" du groupement des équipes ProTour (IPCT), qui a saisi le tribunal arbitral du sport mercredi pour demander si les coureurs "sont en droit de participer à Paris-Nice sans s’exposer à des risques de sanctions". Boyer attaque : "L'ICPT sert à gérer le business du ProTour. Elle est à pour vendre des maillots, des produits dérivés. Elle n’a pas à venir sur le terrain sportif, ce n'est pas son rôle que de remettre en cause les conditions de participation. Elle est ridicule."
Sans le nommer, Eric Boyer s'en est pris également à Patrick Lefévère, son prédécesseur à la tête de l'AIGCP et actuel responsable de l'IPCT : "Certains directeurs sportifs, quand ils ont la casquette AIGCP, veulent faire la course, puis ils utilisent l’IPCT pour demander un arbitrage."
Patrice Clerc, PDG d'ASO et organisateur de Paris-Nice, avait lui aussi mis en cause l'attitude du groupement des équipes ProTour : "Je suis étonné par le réveil tardif de l'IPCT, un appel d’urgence qui m'apparaît particulièrement peu précis et incomplet, alors que la question est bien connue des équipes".
Sources : 20minutes.fr et AFP

« On te soutiendra à mort »

L’organisateur de la Vuelta, la société Unipublic, est de tout cœur avec ASO dans la lutte qui l’oppose à l’UCI. « La Vuelta soutient l’organisateur de Paris-Nice et les équipes. Elle maintient sa solidarité » à leur égard, selon Victor Cordero. Solidarité dans le discours, car dans les faits il en va tout autrement. La course espagnole a en effet, comme le Giro, une entière latitude pour l’invitation et la sélection des équipes. Elle a donc entériné son inscription au calendrier UCI, accepte la concurrence aux mêmes dates du Tour d’Allemagne et renonce à son projet de déplacement au printemps. Mais elle reste courageuse et combative dans le discours, c’est là l’essentiel.

Les fonds publics au secours du peloton espagnol

Vicente Belda déclarait au Diario Vacco, au soir de la victoire de son fils, David, dans la troisième manche de la Coupe d’Espagne élite, "sans argent public, il n’y aurait plus de cyclisme".
Le constat est alarmant mais bien réel. Belda sait de quoi il parle, ses deux dernières équipes vivaient au crochet des instances publiques de la région de Valence (Communidad Valenciana) puis des Iles Canaries (Fuerteventura-Canarias).
Des huit équipes espagnoles présentes en 2008, deux ont un budget émanant en quasi-totalité des collectivités publiques : Burgos Monumental et Contentpolis-Murcia (Contentpolis étant un projet, porté par la Région de Murcie, de ville consacrée à la création audiovisuelle et autres contenus digitaux). Deux autres ont comme partenaire principal une Communauté Autonome : Andalucia et Extremadura. Trois, enfin, ont une entité publique comme sponsor secondaire : Euskaltel (Euskadi), Karpin (Galicia) et Saunier Duval (Cantabria Infinita).
Seul les continentaux d’Orbea-Oreka se nourrissent de fonds privés… tout en bénéficiant du soutien de la fondation Euskadi elle-même gorgé de fonds publics.
Les entreprises privées fuient un sport qui, toujours selon Belda "a perdu toute crédibilité".

Piemontesi signe chez NGC Medical

Fabrice Piemontesi, 25 ans, qui courait la saison dernière pour la formation Tenax poursuivra sa carrière professionnelle au sein de l'équipe NGC Medical. Ses débuts sous ses nouvelles couleurs sont prévus pour le mois prochain.
Source : Cicloweb

Cipollini favorable au recrutement de Basso

Dans une interview à paraître dans Cycle Sport, Mario Cipollini verrait d’un bon œil l’arrivée d’Ivan Basso chez Rock Racing. L’ancien leader de la formation CSC en aura fini avec sa suspension de deux ans en octobre prochain.
Pour rappel ce même Mario Cipollini s’est montré très critique envers son "patron", Michael Ball, à qui il reproche notamment d’avoir engagé Tyler Hamilton. Hamilton qui a purgé ses deux années de suspension.
Source : Cycling Weekly