18 Juillet: Tour de France, Dopage, Cobo, Ricco, Legeay, A2R

RTL, premiers sur la rumeur

La radio RTL met le paquet sur le Tour de France. Elle donne même les infos qu'elle n'a pas. Premier exemple mercredi soir, jour du contrôle positif de Moises Duenas, où la radio par l'intermédiaire de son animateur Christophe Pacaud affirme que "l'on parle même d'un troisième contrôle positif." On en parle, mais rien n'est sûr.
Samedi, RTL annonce un quatrième contrôle positif et en plus, on sait qui c'est: Stefan Schumacher. Les suiveurs s'affolent, pour rien: la présentatrice avait simplement une relation sur le Tour de France qui lui avait assuré en substance que "le prochain, ce sera peut-être Schumacher".
L'an passé, RTL avait déjà annoncé le contrôle positif de Mathieu Ladagnous, alors que le coureur de la Française es Jeux n'avait même pas été contrôlé durant le Tour.
Cyclismag n'avait pas été le dernier à partir à la faute puisque nous avions relayé à tort la rumeur rampante dans la caravane du contrôle positif de Fabian Cancellara.

Gianetti : "Pas de doutes" sur Cobo

Mauro Gianetti, manageur de Saunier Duval, a décidé de se séparer de Leonardo Piepoli avant même que celui-ci ne soit inquiété par ASO : "Je préfère être trop dur que pas assez, j'ai le sentiment de ne pas pouvoir lui faire confiance".
Une confiance maintenue en revanche au leader des Saunier Duval sur le Tour : "Cobo ? Pour le moment je n'ai pas de doutes".
Source : Rai

Riccò accro dès 15 ans ?

Selon Jérôme Pineau (Bouygues Telecom), Riccardo Riccò n'aurait pas attendu le Tour 2008, ni même son passage chez les pros pour se doper : "J'ai des amis italiens qui, lorsqu'ils couraient avec lui à 15 ans, m'ont raconté qu'il se vantait de se doper et qu'il leur montrait même comment il faisait.
Riccardo Riccò avait été interdit de départ aux championnats du monde juniors de cyclo-cross. Il avait alors 17 ans. Fin 2005, après trois jours d’examens divers et variés, effectués à Lausanne (Suisse), il apparaît que Riccardo Riccò peut avoir un taux d’hématocrite naturellement supérieur à 50%.
Source : Velomagazine.fr

Pour le boycott des chaudières

Proposition d'un internaute belge sur le site lepost.fr : "Boycottons les marques qui sponsorisent les sports de triche et on arrivera peut-être à quelque chose !".
Il va falloir commencer par remplacer les chaudières par des cumulus électriques...

Legeay renie

Roger Legeay, manager du Crédit Agricole: "Nous allons peut-être changer de stratégie." (letour.fr)
Finalement, tu restes dans le Pro Tour ?

Julien Bérard stagiaire chez AG2R

Vainqueur final, jeudi, du Tour de la Creuse, Julien Bérard (Chambéry cyclisme formation) sera stagiaire chez AG2R-La Mondiale, a appris Cyclismag dans l'entourage du coureur. "Son programme n'est pas encore défini, mais il devrait courir notamment le Tour de l'Ain", a précisé Julien Jurdie, directeur sportif d'AG2R, interrogé par téléphone. Guillaume Bonnafond (Chambéry) et Blel Kadri (Albi VS) sont les deux autres stagiaires retenus cet été par la formation savoyarde.
Julien Bérard, 21 ans à la fin du mois, a remporté cette saison une étape au Tour du Jura et le Tour de la Vallée de l'Anse, et a fini 2e du Tour des pays de Savoie. Il était échappé solitaire sur la 2e étape du Rhône-Alpes Isère Tour que Vincent Lavenu avait suivi en voiture. L'an passé, Bérard était 4e au Tour du Béarn, où il s'est adjugé une étape.

Guillaume Pont de retour en Espagne

Le grimpeur français Guillaume Pont s’est engagé avec l’équipe amateur espagnole Azyza. Le coureur, 18e l’an passé de la Subida Urkiola (1.1), était sans contrat depuis son départ l’hiver dernier de la formation Continental belge Yawadoo. "Mon premier objectif aurait été le Tour des Pyrénées mais je ne sais pas si je serai au même niveau de forme que l'an passé [20e, NDLR]. Je crains de manquer de rythme par rapport aux autres coureurs. Mais dans un premier temps, mon objectif est de travailler pour l'équipe" explique, à Cyclismag, Guillaume Pont qui a repris la compétition il y a 15 jours en Catalogne avant d’enchaîner avec le Tour de la Cantabria.
Avant son passage chez les professionnels, Guillaume Pont avait déjà fréquenté le peloton espagnol durant quatre saisons.

Joanne Kiesanowski en jaune avant Pékin

Joanne Kiesanowski a remporté la 2e étape du Tour de Bretagne à Yffiniac et a endossé le maillot jaune de leader.
La Néo-Zélandaise prépare en Bretagne les Jeux Olympiques avant de s'aligner au Tour du Limousin, toujours sous le maillot blanc et noir de l'équipe nationale. "Le but est de faire des gros efforts" affirme Jacques Landry l'entraîneur des Kiwis. Grâce à cette victoire, Joanne Kiesanowski a repris du temps à toutes ses adversaires, "comme Edwige Pitel ou Emma Pooley que je craignais contre-la-montre. Un chrono de 10 km, c'est ma limite" déclare-t-elle à Cyclismag.
En cette année olympique, Joanne Kiesanowski a quitté son groupe sportif Cervélo. « La préparation olympique demande beaucoup de souplesse. Dans un groupe sportif comme Cervélo ce n'était pas possible. Je suis dans une équipe américaine, Tibco, où je peux choisir mon programme » précise celle qui disputera l'épreuve en ligne à Pékin.
Pour la suite de la saison elle "espère ne pas être trop fatiguée pour pouvoir aller au championnat du monde de Varèse."

Baracchi au Tour de Bretagne

Karine Gautard (Vienne Futuroscope) et Edwige Pitel (Les Carroz) ont mené une échappée de 80 km sur la 2e étape du Tour de Bretagne.
Edwige Pitel est partie dans le premier grimpeur "pour éparpiller le peloton avant les descentes étroites." "Quand elle est partie, j'étais derrière elle et je suis ressortie pour la rejoindre" explique Karine Gautard, vainqueur de cette étape l'an dernier, à Cyclismag. L'écart est monté à 2'45'' avant que le peloton ne réagisse par à-coups sous l'action des Swift Racing, des Petrogradetz et des Lotto. "Nous avons aussi souffert à deux avec le vent" ajoute Karine Gautard, déçue à l'arrivée.
Le duo de tête s'est fait revoir à 15 km de l'arrivée par quatre filles dont Joanne Kiesanowski, vainqueur de l'étape. "Avec une minute d'avance au général, Kiesanowski est inaccessible" conclut Edwige Pitel.