25 Juillet: Tour de France, Dopage, Sastre, Cunego, A-Style

Cyclismag lève un coin du voile sur Dutonnerre

Selon nos sources, le coureur virtuel Philippe Dutonnerre (dit "la chaudière"), qui tient un carnet chaque jour dans Libération, ne serait autre qu'Antoine Vayer, ex-entraîneur de Festina et chroniqueur pour le même quotidien. Samedi matin, c'est un autre (ancien) coureur fictif, le père de Dutonnerre, qui interviendra exceptionnellement dans le carnet.
Nouveau depuis cette année, ce jouranl de bord avec "des vrais morceaux de vérité dedans" raconte crûment les rapports des coureurs avec leur famille, les femmes, les journalistes et bien sûr le dopage. Dutonnerre était l'un des premiers dans la presse à évoquer précisément les nouvelles formes d'EPO, bien avant le contrôle positif de Ricardo Ricco.

Carlos Sastre au niveau de Piepoli

Avec 430 watts pendant 39min30s, Carlos Sastre a accompli sur l'Alpe d'huez une performance athlétique très proche de celle de Leonardo Piepoli à Hautacam (puissance ramenée à un coureur étalon de 78 kg).
Rendez-vous demain pour l'analyse et le bilan des trois étapes alpestres réalisé par Frédéric Portoleau, sans oublier des comparaisons entre de nombreuses références chronométriques sur l'Alpe d'Huez de 1982 à 2006.

Pitié pour Cunego

Le Parisien commente l'abandon de Damiano Cunego (Lampre) au terme de l'étape de jeudi, où il a chuté mais a néanmoins tenu à terminer : "Depuis qu’il arbore un tatouage "I’m doping free" (je ne me dope pas), il n’est plus le Petit Prince autrefois préparé par le docteur Cecchini et il inspire la pitié."

Hors stade

Jérôme Pineau (Bouygues Télécom), interrogé jeudi à l'arrivée de Saint-Etienne, une ville célèbre pour le football : "Je n'ai pas encore vu le stade, dans ces conditions, ça ne me fait pas grand chose."
Pourtant, dans le cyclisme, on s'y connaît en chaudron.
Source : Le Progrès

Cadeau d'adieux

Avant de partir de Cofidis, Sylvain Chavanel a offert à l'équipe nordiste une victoire d'étape en battant au sprint son compagnon d'échappée, Jérémy Roy (Française des Jeux).
Son futur équipier chez Quick Step, Jérôme Pineau, se voit donc obligé de gagner aux Champs Elysées en battant au sprint Philippe Gilbert.

A-Style veut monter en ProContinental avec... NGC

La formation Continental italo-française A-Style travaille à un projet d'équipe ProContinental pour 2009, a confié son directeur sportif Jean-Philippe Duracka à Cyclismag. Le sponsor principal pourrait être la firme NGC Medical (actuel partenaire de l'équipe ProContinental recalée du Giro) ou bien une de ses filiales. "Ce pourrait être Avionord par exemple, mais il est trop tôt pour le dire", précise le manageur de l'équipe, Lorenzo di Silvestro.
En attendant 2009, les coureurs de A-Style préparent un gros mois d'août en Italie et espèrent toujours obtenir une invitation pour le Tour du Limousin.

Apiflo reste interdite d'épreuves élites nationales

Les coureurs français qui roulent pour une équipe continentale étrangère (Apiflo-Differdange, par exemple) ne pourront pas disputer d'épreuves élites nationales. La fédération française de cyclisme a confirmé cette décision pour respecter les recommandations de l'UCI. René Pelcat, vice-président de la FFC, avait plaidé pour un assouplissement de la réglementation lors du conseil d'administration du mois de mai.
En Belgique, les coureurs d'une équipe continentale étrangère peuvent disputer l'équivalent des élites nationales. Ainsi, les pros du VC Roubaix s'engagent-ils fréquemment sur des kermesses. En France, seuls les pros d'équipes continentales françaises sont autorisés à courir des épreuves de ce niveau, qu'ils soient Français ou non. Nicolas Inaudi, qui roulait sous pavillon luxembourgeois, en a tiré les conclusions : il a quitté Apiflo au mois de mai pour le club DN2 de Charvieu-Chavagneux.
Source : La France cycliste

LA MSS toujours active

Après un bon Tour de Madrid avec une étape à la clé (Vicioso) ainsi que le classement par équipe, le combiné (Vicicoso) et les sprints intermédiaires (Garrido), les LA MSS poursuivent leur tournée espagnole avec le Grand Prix d'Ordizia où Bruno Pires prend le premier accessit derrière Vladimir Karpets (Caisse d'Epargne). Les Portugais espèrent désormais pouvoir participer au Grand Prix de Getxo où ils pourraient suppléer l'absence des Scott-American Beef.
Concernant le Tour du Portugal, Josean Garrido confie à Cyclismag : "Une réunion s'est tenue mercredi dernier entre la fédération, l'organisateur (PAD) et le maire de Povoa de Varzim (sponsor de la formation lusitanienne), nous devrions avoir la réponse ces jours-ci. Je suis confiant". Son de cloche différent pour le vainqueur sortant, Xavi Tondo : "Malheureusement je ne crois pas qu'ils nous y invitent. Si c'est le cas nous ressaieront l'an prochain il n'y a rien d'autre à faire".

L'équipe kazakh Astana, non invitée cette année
sur le tour, a annoncé vendredi avoir licencié son coureur russe
Vladimir Gusev, qu'elle soupçonne de s'être dopé. "Vladimir
Gusev a été informé officiellement qu'il ne fait plus partie de
l'équipe Astana", a déclaré le manager général d'Astana Johan Bruyneel,
cité dans un communiqué. Les contrôles du programme antidopage interne
à l'équipe ont montré des "valeurs anormales" pour le triple champion
de Russie du contre-la-montre, a expliqué Astana. "Bien que ces
résultats n'indiquent pas l'usage de substances interdites, les valeurs
de Vladimir excèdent les paramètres normaux".

Extrait du journal "l'humanité", sous la plume de Jean-Emmanuel Ducoin:

"...Le gang des CSC, les frères Schleck en tête, à propos desquels il se murmure de moins en moins officieusement qu'ils seraient ciblés par l'AFLD pour "autotransfusions", que les signes indirects seraient tangibles, mais qu'il manquerait quelques paramètres déterminants pour agir..."


Cet article a été écrit le soir de l'étape de l'Alpe-d'Huez, avant que les flics interceptent la voiture de Johnny Schleck, je le précise...




chez astana les contrôles internes marchent

bizaremment maintenant que schleck est sur le devant de la scène on apprend par l'intermédiaire de la presse allemande que schleck serait "amigo de birillo" dans l'affaire puerto.

si c'est vrai ils auraient pas pu le dire plus tôt?

popovych a écrit:

Qu'est ce qu'on s'en fou de puerto maintenant. puis ces con d'allemand moi je les crois pas.

bah moi je m'en fout pas mais tu fais comme tu veux

en tout cas j'ai l'article qui est plus précis que moi:




Un journal allemand fait le lien entre Frank Schleck et le Dr Fuentes

MONTLUÇON Nouveau rebondissement, hier, avant le contre-la-montre décisif de ce Tour 2008. Un journal allemand (www.sueddeutsche.de), se basant sur des éléments provenant d'une enquête internationale, s'efforçait d'établir un lien entre Frank Schleck et le fameux Dr Fuentes à la base de l'Affaire Puerto. Le quotidien, qui se fonde sur des sources de l'enquête, parle d'une visite de Bjarne Riis chez Fuentes accompagné de plusieurs coureurs de la CSC en décembre 2005. Des documents démontreraient que Frank Schleck était parmi ces coureurs même si l'intention de se doper n'est, elle, pas prouvée.

Le journal allemand remonte aux confidences faites par Ivan Basso, qui fut, un moment très proche de Frank Schleck, selon lesquelles l'Italien a avoué que le sang contenu dans la poche appelée Birillo (le nom de son chien) était bien le sien. Le fait est qu'une autre poche (la n° 25) est appelée 'Amigo di Birillo.' Alors, qui est donc cet 'Amigo di Birillo' ?

Si l'on en croit la voix du peloton, cet ami pourrait être l'ancien coureur Giovanni Lombardi, lequel est... manager des deux frères Schleck. Le Süd Deutsche Zeitung émet l'hypothèse, selon les sources qu'il possède, que Lombardi n'aurait été qu'un intermédiaire pour l'aîné des deux frères. Tout comme il prétend que Basso pourrait avoir parlé aux enquêteurs italiens des liens entre Riis et Fuentes.

Ciblé par les contrôles

D'après Andreas Burkert, l'auteur de l'article, il n'est dès lors pas exclu que les deux contrôles effectués par le Coni sur Frank Schleck en Italie, pendant ce Tour, ainsi que le contrôle douanier sur le papa, aient un lien possible avec ces révélations. Pour tenter d'en savoir plus, Burkert a posé six questions à Bjärne Riis. Les voici : 1. Est-il vrai que vous étiez chez le Dr Fuentes en décembre 2005, en compagnie de Frank Schleck ? 2. Avez-vous parlé avec le Dr Fuentes de pratiques illicites ? 3. Combien de fois vous ou Frank Schleck vous êtes-vous rendu chez le Dr Fuentes à Madrid ? 4. Frank Schleck est-il prêt à passer un test ADN en comparaison avec le sang de la poche nommée Amigo di Barillo ? 5. Est-il vrai que vous vous êtes rendu à Madrid avec d'autres coureurs CSC ? 6. Votre déclaration selon laquelle vous n'étiez pas au courant des liens de Basso avec Fuentes est-elle toujours valable ?

À cela, Bjärne Riis a répondu, par mail, en une seule fois (et le journal prétend n'avoir eu aucune réponse précise). "Quand une équipe gagne, il y a toujours des spéculations et des rumeurs , dit le manager. C'est la rançon de la gloire. Nous ne nous occupons pas de ces rumeurs. Que ceux qui spéculent s'en tiennent donc aux faits. Nous avons dans notre équipe le programme antidopage le plus performant de l'histoire du sport et nos coureurs subissent des tests par toutes les autorités qui existent. Malgré cela, on continue de gagner et certains disent même que nous sommes les plus forts du monde. J'ai 100 % confiance dans un sport propre. Et veuillez noter que nos coureurs sont prêts à se soumettre à des tests ADN si les autorités les requièrent." Dont acte.

je suis quand même d'accord pour dire qu'il faut se méfier des journalistes allemands!!