14 Mai: Pozzato, Cavendish, Bettini, Giro, Astana, Lebas

Pozzato tacle Cavendish

Mark Cavendish (High Road), la nouvelle star du sprint, n'a pas que des amis dans le peloton. Preuve en est la charge de Filipo Pozzato (Liquigas) dans les pages de Cycle Sport : "Cavendish est très rapide au sprint, tout le monde le sait, mais je ne l'aime pas ... Il a été le premier à signer la charte étique de l'UCI mais dans le même temps il s'accroche aux voitures puis dispute les sprints. Il a le droit de s'élever contre le dopage mais tricher comme il le fait c'est presque aussi mauvais que le dopage". Un autre jeune coureur n'entre pas dans l'estime de "Pippo" : "J'ai du respect pour tout le monde ou presque dans le peloton, il y a juste Riccardo Ricco et Cavendish que je n'aime pas". Pozzato les juge trop irrévérencieux en vers les anciens.
Le sprinteur de l'Ile de Man a répondu dans la Gazzetta dello Sport : "Je n'ai jamais fait ça ... Pozzatto ce prend pour le chef et croit pouvoir diriger le peloton".
Cavendish s'était "illustré" lors du contre la montre du Tour de Californie en ne pédalant que d'une jambe lorsqu'il doubla Mario Cipollini son ainé de 21 ans.
Source : Cycling weekly

Et la tendresse bordel

La chute à l'arrivée de la 4e étape semble imputable au sprinteur d'Euskaltel Koldo Fernandez de Larrea. La ligne franchie le coureur basque s'en est allé trouver Paolo Bettini (Quick Step) à l'origine, selon lui, de sa faute : "si tu n'as pas les jambes, pourquoi disputes-tu le sprint ?" ose-t-il à l'adresse du champion du Monde. Celui-ci ne s'en laisse pas compter :"Mais tu es fou ? Comment veux-tu passer dans un trou de 20 cm ?". Peu après cet accrochage verbal, le "Grillon" s'en alla au bus des Euskaltel trouver Fernandez : " la prochaine fois demande moi le, je te laisserais passer".
Un simple "paso por favor", au milieu d'une eruption d'adrénaline, aurait ainsi suffit à préserver la clavicule de Nick Nuyens.
Source : Deia

Un tour en moins pour le Giro

La sixième étape du Giro sera amputée de 33,4 km. Une distance qui correspond au tour prévu autour de Peschici, ville d'arrivée. L'organisateur du Giro, Angelo Zomegnan a voulu tenir compte de la fatigue des coureurs qui grognent depuis le départ à cause des chutes et des transferts.
Le Giro lance la réduction des Grands Tours à sa façon.
Source : AFP

Dolce Vita des Astana

"Ils nous ont sortis de la plage pour le faire Giro. Mais nous n'avons aucune pression de la part de l'équipe. Nous sommes ici pour boire des Capuccino, manger de bonnes pâtes et profiter de la course. Ce serait humiliant pour les autres si Alberto Contador gagnait ce Giro". Il faudra attendre la 7e étape avec arrivée au sommet pour donner un sens aux propos tenues par Antonio Colom : simple leurre destiné à tromper les Capi ou réelle dolce vita en attendant le Dauphiné ?
Source : As


Thomas Lebas s'impose en Espagne

L'habitué des bouquets espagnols, Fabien Fraissignes (GSC Blagnac), sur le flanc, c'est un autre sudiste qui le relaie en la personne de Thomas Lebas. Le coureur de l'AVC Aix a enfin trouvé la récompense à son panache à l'issue de la première étape du Tour de Tarragone. Laissant, une fois n'est pas coutume, la charge du baroud à son coéquipier Alexandre Roger, en tête une grande partie de l'étape, l'ancien coureur de l'Entente Sud Gascogne s'est dégagé en fin du parcours en compagnie de l'argentin Mauricio Muller avec lequel ils parvenaient à résister au peloton de 6 petites secondes.

Le début de saison de Sophie Creux

Sophie Creux (ESGL - GSD) est une des rares Françaises à avoir marqué des points en coupe du monde cette année (avec Maryline Salvetat et Edwige Pitel) grâce à une 12e place au Tour de Drenthe. Une place qui trouve peut être son origine dans une blessure au genou : "En mars, j'ai dû couper une semaine à cause de mon genou. Je n'ai pas pu me préparer comme je le voulais mais je suis arrivée plus fraîche sur les coupes du monde" explique Sophie Creux à Cyclismag. "A Drenthe, j'étais bien placée quand la sélection s'est faite. J'ai de meilleures sensations que les années passées à la même époque."
Victorieuse du GP de Chambéry, elle ajoute ses bouquets à ceux glanés par ses équipières Béatrice Thomas et par Christine Majérus, meilleure espoir de la coupe de France. "Nous avons pu nous découvrir pendant le stage en Espagne en février car nous étions nombreuses à ne pas se connaître." C'est là que Sophie Creux a pu découvrir la valeur de son équipière luxembourgeoise : "Quand je l'ai vue rouler et grimper pendant le stage, je me suis dit qu'elle marcherait bien. Elle confirme depuis le début de saison. En plus c'est une fille très agréable à vivre."